Chaque année, plus de 14’000 PME sont concernées en suisse par les problématiques de transmission d’entreprise. Un chiffre éloquent qui a centré le débat au Swiss Tech Convention Center de l’EPFL lors de la 1ère journée nationale de la transmission d’entreprise le 17 mars dernier.
Aborder un sujet aussi délicat que la transmission d’entreprise c’est surtout parler de mise en valeur. C’est sur cet aspect-là que trop souvent les propriétaires, souvent victimes de solitude dans leur travail de tous les jours, peinent à rendre crédible une possible transmission. Il s’agit tout d’abord de se poser les bonnes questions. Quel est le potentiel futur de mon entreprise? Comment imaginer l’entreprise sans moi? Et inversement: qui serait à même de reprendre les opérations à ma place?
On remarque que la plupart du temps, les propriétaires ne se soucient que tardivement de l’importance de bien préparer leur transmission. Or, on considère qu’il faut s’y prendre au minimum 5 ans avant d’effectuer la transmission afin de bien la réaliser.
Car s’il est un point où nous concordons parfaitement avec ce qui a été discuté jeudi dernier, c’est bel et bien le biais émotionnel au niveau de la perception de la valeur d’entreprise. Selon l’étude GUESS du Professeur Zellweger, 30% de la valeur perçue de son entreprise est uniquement émotionnelle. Un chiffre que nous considérons comme faible dans bien des cas où les propriétaires, attachés à leur “bébé” ont perdu une vision objective de la valeur d’entreprise.
Une approche personnalisée d’experts confirmés permet de préparer les entreprises aux défis qui les attendant en leur permettant d’exprimer tout leur potentiel. Due diligence, valorisation, rapports sur les objectifs et la stratégie de l’entreprise sont notamment quelques éléments permettant de cerner et d’offrir aux entreprises un regard neuf sur la perception de valeur.
Cependant, même si l’expert externe renseigne et conseille sur les aspects techniques de la transmission, parvenir à un succès implique un consensus avec le repreneur. On parle dans la plupart des cas d’un véritable travail de fond sur soi-même vers une vision objective de son entreprise.
